Bientôt la Mairie de Bujumbura composée de 3 communes
L’assemblée nationale a adopté dans l’après-midi de ce mercredi le projet de loi réduisant à trois le nombre des communes de la Mairie de Bujumbura. Désormais, la Mairie de Bujumbura sera composée de trois communes à savoir : la commune de MUHA dans le Sud, la Commune MUKAZA au centre de la ville ainsi que la commune NTAHANGWA au Nord.
Pour certains députés, les inquiétudes ne manquent pas face à ce projet portant réorganisation de la Ville de Bujumbura. Selon Karenga Ramadhan, député du parti CNDD-FDD et le seul qui est resté indifférent lors de l’adoption de cette loi, il est encore tôt que la nouvelle organisation de la Province de Bujumbura soit menée. Selon lui, la Mairie de Bujumbura manque jusqu’aujourd’hui des textes législatifs pour son fonctionnement, un manque des finances publiques.
Le Ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana a fait savoir que chaque commune aura des frais de fonctionnement d’une somme de 500 millions de francs burundais.
Quant au député du parti UPRONA, Poppon Mudugu, ce projet de loi engendrera des polémiques surtout dans la période électorale. Selon lui, la réalité des élections en Mairie de Bujumbura et les tendances politico-ethniques des partis politiques font remarquer qu’il y a certains partis politiques qui reçoivent beaucoup de voix par exemple dans le quartier Ngagara et d’autres qui reçoivent plus de voix à Kamenge. Il se pose la question de savoir si la représentativité de certains partis politiques ne va pas être engloutie.
Du côté du Ministre de l’Intérieur, ce projet de loi vient comme un changement aux mentalités de certaines personnes qui pensent qu’il y a une ethnie destiné à vivre dans tel ou tel autre commune. Concernant la représentativité de certains partis politiques qui risquerait d’être englouti, le Ministre Edouard Nduwimana ne le voit pas de la même façon, car selon lui, il n’y a aucune relation entre les élections et la mise en ensemble des communes de la Mairie de Bujumbura, parce que ceux qui vont voter restent les mêmes.
Ce projet de loi portant organisation de la ville de Bujumbura donne une certaine indépendance aux communes a été approuvé par 98 députés sur 99 présents, seul Karenga Ramadhan du parti CNDD-FDD est resté indifférent. La ville de Bujumbura sera réduite en Trois communes, la commune Muha (Kanyosha, Kinindo et Musaga), la commune Mukaza (Nyakabiga, Rohero, Buyenzi et Bwiza) ainsi que la commune Ntahangwa regroupant (Cibitoke, Kamenge, Gihosha, Ngagara, Kinama et Buterere.
Vous saurez que pour ces communes de la Ville de Bujumbura, les limites et les autorités restent inchangé jusqu’à la fin des mandats des autorités actuelles.
28-08-2014 – saa 12:57′ na Alida SABITEKA, http://fr.igihe.com/actualite
Publié le 28 août 2014, dans BUJUMBURA News. Bookmarquez ce permalien. 14 Commentaires.
Bujumbura News 
Voici, pour ceux que cela intéresse, la suite de l’Affaire des Lois de Mai Anti-Tutsies qui nous viennent tout droit de Russie-1881.
« La loi répressive de Mai 1881 est révisée régulièrement. En 1887, les quotas de Juifs dans l’enseignement sont resserrés: 10 % à l’intérieur de la Zone, 5 % à l’extérieur de la Zone à l’exception de Moscou et de Saint-Pétersbourg, où le quota est maintenu à 3 %. Dans de nombreuses villes à forte population juive, les écoles sont à moitié vides et de nombreux étudiants juifs se voient interdits de s’inscrire dans les écoles et universités. Ils se trouvent dans l’impossibilité de finir leurs études dans leur propre pays.
Plusieurs historiens notent la concomitance entre le renforcement de la politique antisémite de l’État russe et le déferlement de vagues de pogroms. Dans la marge d’un mémorandum demandant la réduction des pratiques répressives à l’égard des Juifs, Alexandre III indique par une note manuscrite: « Mais nous ne devons jamais oublier que les Juifs ont crucifié notre Seigneur et ont répandu son précieux sang».
En 1889, les Juifs ont l’interdiction de s’inscrire au barreau des avocats. « La proportion de docteurs juifs pouvant exercer dans l’armée ne peut excéder 5 %, tandis que les hommes de loi juifs qui désirent devenir avocats doivent faire une demande expresse auprès du Ministre de la Justice. À la fin du règne d’Alexandre III, la licence accordée aux Juifs de vendre de l’alcool est révoquée »
En 1886, un édit d’expulsion est pris à l’encontre des ×Juifs de Kiev. Au printemps de 1891, Moscou est vidée de ses Juifs (à l’exception d’une petite minorité jugée utile) et une synagogue nouvellement construite est fermée par les autorités de la ville dirigée par le gouverneur général, le grand-duc Serge Alexandrovitch, frère de l’empereur. Environ 20 000 Juifs sont expulsés de Moscou, ce qui provoque une condamnation internationale.
En 1892, de nouvelles mesures interdisent aux Juifs de participer aux élections locales en dépit de leur grand nombre dans de nombreuses villes de la Zone de Résidence. « Le Décret des Villes (Городовое положение) de 1892 interdits aux Juifs d’élire ou d’être élus dans les Doumas des villes. […] De cette façon, une représentation proportionnelle inverse est obtenue : la majorité des contribuables de la ville est soumise à une minorité gouvernant la ville contre les intérêts juifs »
L’année suivante, la Loi concernant les prénoms (Об именах) impose un châtiment criminel aux Juifs qui essayent d’« adopter des prénoms chrétiens » et imposent aux Juifs d’utiliser leurs prénoms de naissance (какими они означены в метрических книгах) dans les affaires, les écrits, la publicité, les enseignes, etc.
En 1893-1894, certaines régions de la péninsule de Crimée sont exclues de la Zone de Résidence. Alexandre III meurt en Crimée le 20 octobre 1894, et selon Simon Dubnow, « tandis que le corps du défunt est transporté par train jusqu’à Saint-Pétersbourg, les mêmes voies transportent des exilés juifs de Yalta jusqu’à la Zone de Résidence. Le règne d’Alexandre III se termine symboliquement : il a commencé avec les pogroms et finit avec les expulsions. »
Un corpus compact de Lois denomme Lois de Mai, qui nous vient tout droit de Russie preside a cette soi-disant reorganisation politico-administrative de la ville de Bujumbura. Voici un petit condensé explicatif sur les fameuses « Lois de Mai » qui viennent de s’abattre brutalement sur les Tutsi du Burundi.
« Dans le contexte d’une répression tous azimuts qui visait d’abord la contestation politique, les « Lois de Mai » ou Règlements intérieurs augmentent les pouvoirs de police dans certaines régions, en particulier en matière de presse, mais aussi d’arrestations des suspects, passage en cour martiale, etc. Promulguées en été 1881, les Règlements visent d’abord ce qui reste de Narodnaïa volia, l’organisation terroriste responsable de l’assassinat d’Alexandre II le 13 mars 1881. Les Lois de mai visent plus spécifiquement les Juifs. Ces lois imposent une politique systématique de discrimination qui bannit les Juifs de toutes les zones rurales et des villes de moins de dix mille habitants, même dans la Zone de Résidence. Des quotas stricts sont fixés concernant le nombre de Juifs autorisés dans l’enseignement secondaire et supérieur et pour de nombreuses professions.
Selon l’historien Richard Pipes, « Bien que l’anti-sémitisme moderne soit né en France et en Allemagne, c’est d’abord en Russie qu’il pénétra l’idéologie officielle».
« Alexandre III ne recherche pas simplement à rendre la vie plus difficile pour les Juifs, il a l’intention de leur rendre la vie impossible. Constantin Pobiedonostsev admet candidement un jour à une délégation juive espérant un allègement, que le régime souhaite qu’un tiers des Juifs russes émigrent, qu’un tiers acceptent de se convertir et que l’autre tiers périssent. Comme Pobedonostsev est le plus proche et le plus respecté conseiller du Tsar et en même temps son ami, en plus de son poste officiel de procureur en chef du Saint Synode, tout laisse à penser que le tsar et lui partagent la même opinion. Dans le courant des années 1880, la loi interdisant aux Juifs de s’installer dans des villages, à l’intérieur de la Zone de Résidence, mais aussi en dehors de cette zone, conduit à la mort lente des shtetls. »
(A Suivre)
« 15 tonnes de mineraies exportees via le RWANDA » . Et il y a plus de 40 cadavres qui flotent sur les lacs du Nord chaque semaine. Amahera ni mabi cane, ni « amavyi ya shitani »
Mugenzi @ Isekeza, urakoze cane kuntiza aka « kitwa » kavuga vyinshi mu buryo buciye hagufi ngo « ISEKEZABATUTSI ». Nciye ndagafata nkama guhera ubu nyene. Ukuri kuzima n’uko abahutu bakomeje cane ISEKEZABATUTSI.
Umwanya wabaheranye none bariko babita mu rudubi. Bice aho biciye. Ivy’abahutu mu Burundi nta gihe bisigaje. Imivyimba yo kuri Rweru yaratanze ikimenyetso nyamukuru c’isekezabatutsi.
Un dossier publié il y a quelques mois sur ce site portait pour titre : LES 55 CRIMES DES BAHUTU. En lisant cet article sur les inquiétatntes modifications territoriales en Mairie de Bujumbura, je me suis rappelé ce dossier exceptionnellement visionnaire, élaboré par Mr Rugema Bahizi, et je viens d’y jeter un coup d’oeil. Chaque Mutusti qui veut comprendre rapidement le présent et l’avenir de ce pays et de ses populations devrait faire comme moi: relire ce dossier limpide comme l’eau de source, et tirer ses conclusions chaquefois que les Bahutu qui dirigent ce pays disent ou font quelque chose. Tout est clair. Ce qui vient de se commettre en Mairie de Bujumbura est répertorié dans le dossier de Rugema Bahizi sous le No 5. Ce crime est expliqué comme une mécanique visant le CHANGEMENT DE POPULATIONS dans le pays. Lisons ensemble le CRIME No 5 :
« 5- Changements de Populations. « Influx » exponentiel de Populations dites « Rapatriées ». Mise à disposition de Faux Passeports. Fausses Identités. Terres. Biens. Ils étaient officiellement déclarés 250.000 par Melchior Ndadaye, qui en a fait rentrer 200.000 en 3 mois (voir « Crise de Rumonge » qui a attisé les tensions et éventuellement servi d’ « écran de fumée » dans l’affaire de « l’assassinat de Ndadaye »). Ses successeurs immédiats, Ntaryamira et Ntibantunganya, eux-mêmes anciens refugiés au Rwanda, en ont fait rentrer au moins 100.000 en 3 ans, soit un excedent de 50.000. La « Commissions Rukingama » en a fait venir plus de 200.000 d’on ne sait où, qui n’étaient évidemment pas « Burundais ». Mandela a fait venir quiconque voulait venir s’installer au Burundi, soit plus de 300.000 en 5 ans (2000-2005), sous les gouvernances de transition de Pierre Buyoya et Domitien Ndayizeye. Le CNDD-FDD a récemment annoncé qu’il a réussi le tour de force de faire venir 800.000 en ses 10 ans de gouvernement (2005-20014) ».
Pigaro, Kayongwe, Karikera, lol : ubwo ntubona ko iyo ntambara uriko urakokeza itagira intango n’iherezo ? Wewe uri umuhutu ahaze amavoka n’amateke. Gutoteza no kwica abatutsi mwe na ba sobuja mwabigize politiki. Nta politiki yo kwica ubwoko butari rwawe iramba. Naho mwokorana mungana iki ntimushobora kuzomara abatutsi. Ntaco mutari mwagerageje muri 1993 na 1994, ariko murabona ko abatutsi bakiriho kandi baguma bavyitegereza. Ntimuzokwamana Buyoya na Mporona. Iyo mivyimba y’abatutsi ihaye iva mu kuzimu iyo mwayihamvye ikaza kureremba ku kiyaga ca Rweru no ku ruzi Ruvubu yari kubabera ikimenyetso kitabesha. Ariko kimwe mwirinda ni kugira amaso n’amatwi. Murambaye ibara ndabarahire !
Ceux qui habitent le pays,( toutes les ethnies confondues) ont dépassé cette étape d’ethnie. Ils ont besoin de bons gestionnaires de ce pays quelques sois son appartenance ethnique! Quand la majeur partie des burundais comprendrons leurs droits et leurs devoirs, ils n’hésiterons pas les réclamer!C’est une question de temps.N’est-ce pas que que le choix des dirigeants sera influencé par leurs mentalités?
Les DD voient tout ça, ils vont tout rectifier bientôt. tu seras surpris comme par la CNTB. Les tutsis(quelques-uns comme ce Pigaro), soyez smooth.
Igisigaye ni ugukoresha abahutu n’abatutsi mu ma sociétés/business privés ku bitigiri bingana(abatutsi 50% contre abahutu 50%) mu ma sociétées yose akoresha abakozi benshi, abazovyanka bazugarirwa.
Mperuka i Burundi, nasanze abatutsi ari bo benshi babarizwa mumaoffisi y’i Buja. Duhaye dusaba ko vyose vyosubirwamwo vuba. Kurya mwakangutse CNTB ihaye ibakura mu mazu, niko mugiye gukanguka no ku bindi. Muzoteba muboneko mungana n’abandi, ni bukebuke. Mwiheze mukarasa muzoraswa. Ivyari i Magera vyarageruye
Messieurs Kayongwe et Pigaro
Le tribalisme n’a jamais été une solution aux problèmes. De même, le pouvoir n’a jamais appartenu à toute une région ou à toute une ethnie.
Est-ce que quand quelques tutsi monopolisaient le pouvoir, c’est toute l’ethnie qui en profitaitt. Regardez le Burundi maintenant, quelques hutus sont au pouvoir. Est-ce que tous les hutus en profitent?
Combattez pour la démocratie, la bonne gouvernance, le respect des droit humains, sans considérer vos ethnies.
On ne diverge en rien, mon cher Karikera et mes interventions n’ont rien de radical. J,essaie simplement de ramener a la raison ces ecervellés qui se cachent derriere leur hutité pour ruiner tout un peuple. J’etais de passage a BJM cet ete. Le Burundi est devenu un pays de predateurs et de mendiants. Le prochain regime, qu’il soit DD ou autre, aura a gerer une crise d,un autre genre. Sais-tu que le solde/salaire moyen d,un policier est de 19.000F-35.000FBU par mois (soit 12-20$USD/mois)? Alors que celui d,un groom ou d,un nanny (yaya) est de 40.000F/mois? Sais-tu que des DDs exportent 15 tonnes de minerais burundais par semaine via le Rwanda? Sais-tu que des fonctionnaires DDs et courtisans roulent dans des Range Rover et des Hummer? Pendant ce temps, le pays quemande de l’argent -tenez bien- pour “organiser des elections”.
A toi Lol: j,espere que tes quotas 50-50 sont deja en application dans ton pays d,asile (entre les Negros et les Caucasiens qui vous hebergent). Le ridicule ne tue pas.
abatutsi nta commune n’imwe bazoronka muri Buja Mairie, DD irakaze, isigaye ibona kure, batsanguyer kjuymernya imikenyuro
Les Batutsi n,ont besoin d,aucune commune dans Buja Mairie ou ailleurs. Ils ont d’autres chats a fouetter plus pertinents que vos conneries politiques. Malheureusement pour vous, vous etes tellement obnibulés que vous ne realisez meme pas que vous etes assis sur une BOMBE HUTU prete a exploser a tout moment. Jamais dans l,histoire du Burundi on n’avait vu autant de HUTU diplomés d,université qui, à 35 ANS, n’ont jamais vu un accreditif ou un talon de paie du secteur privé. Ca fait froid au dos! Et combien sont-ils? Un blackout total a ete imposé contre la sortie des statistiques y relatives. Mais elles finiront par sortir, que vous le vouliez ou non. En attendant, rentrez-vous dedans mais epargnez au moins la nouvelle generation Hutu M23, celle de plus de 23-35ans etant deja sacrifiée (sans emploi, sans logement, sans securite sociale, assurance sante, assurance chomage, pension de retraite, etc). A vous compatriotes Hutu anarqués: la hutité n’est pas synonyme de cécité! Le choix est vôtre, et franchement ca importe peu pour nous!
Iminsi yabaheranye, none bagomba kubita mu rudubi, bice aho biciye. Imivyimba yo kuri Rweru tugire tuyiboneyoga kuri Tanganika ari igitigiri gikwiye.