En effet, elle s’exécute après l’ultimatum qui leur a été donné de quitter ce camp au plus tard le 5 octobre et le 12 octobre pour la plupart des autres camps militaires. Ainsi, alors qu’elle s’attendait à rejoindre son habitat, cette mère de famille se précipite à sortir du camp pour qu’elle et ses enfants n’attrape pas des maladies des mains sales. Et pour cause, l’alimentation en eau dans le camp a été coupée depuis le 6 octobre au moment où l’électricité l’a été le 5 octobre, date limite de cette opération de déménagement forcé. Cette famille craint des maladies pour une si grande communauté sans eau.
Une autre femme du camp MUHA a été aussi sommée de quitter le camp avec sa famille. « Nous cherchons toujours où loger, nous n’avons pas encore eu de maisons à louer. Et ce n’est pas toujours facile d’en avoir. D’abord, plusieurs quartiers restent inaccessibles ; aussi les propriétaires des maisons nous exigent le paiement de trois mois de caution et enfin on nous a donné très peu de temps pour nous y préparer, du moins on nous a signifié que nous devrions déménager le 2 octobre ».
La même pression pèse sur les militaires célibataires mutés à l’intérieur du pays qui ont reçu des appels téléphoniques leur signifiant de revenir à Bujumbura pour récupérer leurs effets avant le 12 octobre 2015.
Pour rappel, cet appel à déménager ou démanteler les camps militaires du 11ème Bataillon blindé et du Bataillon Para a commencé à être mis en exécution suite au discours du Président Nkurunziza qui accuse les militaires de ces 2 camps d’être toujours impliqués dans des coups d’Etat. Les deux camps vont être redéployés respectivement à Muzinda en province Bubanza et Mujejuru en province Bujumbura.
vendredi, 09 octobre 2015 14:07, http://www.rpa.bi
Eh bien! Nkurunziza, Bunyoni et Nyamitwe doivent faire la place pour les interahamwe! Ces interahamwe iront decimer ces familles de militaires dans les campagnes! Le plan de genocide est connu!
Nibabashwiragize nyene ntabasoda tugifise dufise ibigwari iyoba abaparacommando bahohambere baba baramweretse ukwintama yambarwa
C’est le catastrophe , ça annonce déjà la fin du règne de NKURUNZIZA. None ko yitaranije n’abasoda azotabarwa na nde?
Nivyo nt abasoda dufise iyaba ari aba paracomando tuba ywararonse amahoro